Créatif et enthousiaste, le quatuor MOMO se distingue par son ouverture d’esprit et sa capacité à explorer différents styles musicaux et pratiques artistiques.
Les musiciennes fondent le quatuor en septembre 2021 et partagent leur engouement du quatuor à cordes au sein de la Haute-École de Musique de Genève grâce à l’enseignement du quatuor Voce. Rejointes en 2024 par leur nouvelle altiste, les membres du quatuor MOMO poursuivront leur formation en cursus spécialisé de musique de chambre à la HEM dans la classe du quatuor Belcea.
Toutes passionnées de musique de chambre, elles bénéficient en amont de l’enseignement de grand.e.s chambristes tels que Miguel Da Silva, Ophélie Gaillard, Gábor Takács-Nagy, Noémie Bialobroda… À l’occasion de master classes et académies elles reçoivent également les conseils de quatuor Belcea, Kyril Zlotnikov, Sergei Bresler (quatuor Jérusalem), Constance Ronzatti (quatuor Diotima), Axel Schacher, et les membres du quatuor Mosaïques.
En juin 2022 la Haute-École leur décerne le prix Daisy de Saugy destiné à un quatuor particulièrement méritant et en avril 2023, elles reçoivent le prix Ponticello au concours Osez ! qui récompense des projets artistiques innovants et créatifs avec leur proposition de mise en lumière du quatuor n°1 Métamorphoses Nocturnes de György Ligeti. Elles créent le projet dans son entièreté au Groove en avril 2024 au cours de la saison des concerts Ponticello. Depuis, elles ont eu l’occasion de se produire dans de nombreux événements et festivals (Overflow by Ash et l’OCG, Quatuor à Vandôme, les musicales du Golfe, Festival l’autre saison, Les rendez-vous des princes etc…). En novembre 2024, le quatuor MOMO a remporté le troisième prix au concours «Orpheus», et en mars 2025, elles ont obtenu le premier prix au concours «Osez». Elles bénéficient également du soutien financier de la Fondation Eva Zurbrügg.
Curieuses et créatives, elles multiplient les découvertes et explorations artistiques. Ainsi, elles pratiquent l’improvisation, la mise en scène et en lumière, la création, et collaborent avec des artistes d’autres disciplines en vue d’une réflexion plus large sur la notion de concert et de spectacle
Maria Kalugina est une violoniste russe née en 1999 à Saint-Pétersbourg. Elle commence le violon à l’âge de cinq ans. Diplômée avec mention de la Central Music School de Moscou dans la classe d'Anna Sokolova, elle poursuit ses études à la Haute École de Musique de Genève auprès d'Alexander Rozhdestvenskiy, où elle obtient les diplômes de Bachelor et Master en Interprétation. Elle y poursuit actuellement un Master en Pédagogie.
Lauréate de plusieurs concours internationaux, elle remporte notamment le 1er Prix du Concours Spezzaferri (Vérone, 2023), le 2e Prix du Festival International de Burgos (Espagne, 2017), le 3e Prix du Concours Glazounov (Paris, 2017), ainsi que le Prix Henryk Szeryng (Genève, 2022).
Actuellement, Maria partage son activité entre le quatuor, l’enseignement et le développement de ses propres projets artistiques.
Petite note pratique : si vous cherchez le lieu du concert, évitez de demander à Maria. Elle a le don de se perdre dans toutes les directions — même verticales!
Petite note pratique : si vous cherchez le lieu du concert, évitez de demander à Maria. Elle a le don de se perdre dans toutes les directions — même verticales!
Maria Kalugina
Quand il s’agit de mémoriser une phrase musicale, Hortense ne se trompe jamais mais gare à sa mémoire quand il s’agit des dates de concerts! Depuis ce jour où nous avons failli nous rendre à la salle de concert un jour plus tard et une heure trop tôt, nous vérifions systématiquement nos agenda!
Quand il s’agit de mémoriser une phrase musicale, Hortense ne se trompe jamais mais gare à sa mémoire quand il s’agit des dates de concerts! Depuis ce jour où nous avons failli nous rendre à la salle de concert un jour plus tard et une heure trop tôt, nous vérifions systématiquement nos agenda!
Hortense Airault est une violoncelliste, compositrice et performeuse française née en 1999. Son travail mêle répertoire classique et contemporain, improvisation, composition et création interdisciplinaire. Formée à Paris, Genève et actuellement en Master de composition à la HKB de Berne, elle a étudié le violoncelle avec Ophélie Gaillard et Job Ter Haar, ainsi que la composition avec Simon Steen-Andersen, Joshua Hyde et Luis Naón.
Elle collabore avec des ensembles comme Contrechamps, l’Ensemble Intercontemporain, ONCEIM ou Nomos. Elle cofonde le Duo Imminent autour de l’improvisation libre et de l’électronique, et compose pour divers ensembles ainsi que pour la compagnie de cirque contemporain MPTA.
Hortense est lauréate des prix Fritz Gerber du Luzern Festival, Tremplin Leenaards, Contrechamps et du premier prix de Violoncellenseine.
Hortense Airault
Judith Baubérotest violoniste et cheffe d’orchestre. Parallèlement à ses études de violon à la Haute école de musique de Genève dans la classe de Sasha Rozhdestvensky, elle a étudié la direction d’orchestre avec Nicolas Brochot, puis Laurent Gay.
Elle a dirigé des orchestres tels que l’Orchestre de chambre de Genève, l’Orchestre des Pays de Savoie, l’Orchestre National des Pays de la Loire, et est, depuis 2024, cheffe titulaire de l’Orchestre de l’Université de Genève.
Judith souhaite rendre la musique classique et contemporaine plus accessible à tous les milieux sociaux et économiques. Le quatuor, avec toutes les possibilités créatives et artistiques qu’il offre, lui semble un moyen idéal pour y parvenir.

Toujours très sérieuse et appliquée en répétition, Judith a néanmoins le don de provoquer ce que nous appelons des "Baubéri-nades" — comme renverser son café sur une partition ou s’emmêler dans les câbles — pour notre plus grand amusement!
Judith Baubérotest
Saray Ruiz, altiste espagnole, commence ses études à l’âge de 9 ans. Elle obtient son diplôme de Bachelor au CSMA (Zaragoza) avec la professeure Lara Fernández et les membres du Quatuor Quiroga. Elle poursuit ensuite sa formation à la Haute École de Musique de Genève dans la classe de Máté Szücs. Passionnée par la pratique orchestrale, elle a été membre de nombreux orchestres de jeunes et collabore avec des orchestres professionnels tels que l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre de Chambre de Genève et l’Ensemble Contrechamps.
Saray considère la musique de chambre comme sa principale source de développement artistique au cours de sa carrière. En rejoignant le Quatuor MOMO en 2024, elle y trouve un espace de recherche, curiosité constante et volonté de progression.

Malgré sa virtuosité à l’instrument et sa rapidité à comprendre la musique, Saray aime prendre son temps, surtout quand il s’agit de manger. Les repas des MOMO peuvent donc prendre un certain temps mais ce rituel est indispensable l’équilibre du groupe.
Saray Ruiz
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Plongés dans l’obscurité de la nuit, les formes et les bruits se confondent. Notre perception alors tronquée n’est plus en mesure d’appréhender les frontières entre imaginaire et réalité. Dans cet univers où l’inconscient règne en maître, les ombres prennent des formes de monstres cachés dans l’obscurité, le moindre courant d’air résonne en nous comme la voix d’un esprit occupant les lieux. Venues visiter le lieu sacré de la salle de concert, les quatre musiciennes incarnent ces esprits dans un décor reßétant le climat de tension des années de composition du 1er quatuor de Ligeti. Ces esprits manipulent lampes et appareils électroniques afin d’envoûter le public à l’aide de leurs mélodies dissonantes
Mise en scène du quatuor n°1
de György Ligeti

Plongés dans l’obscurité de la nuit, les formes et les bruits se confondent. Notre perception alors tronquée n’est plus en mesure d’appréhender les frontières entre imaginaire et réalité. Dans cet univers où l’inconscient règne en maître, les ombres prennent des formes de monstres cachés dans l’obscurité, le moindre courant d’air résonne en nous comme la voix d’un esprit occupant les lieux. Venues visiter le lieu sacré de la salle de concert, les quatre musiciennes incarnent ces esprits dans un décor reßétant le climat de tension des années de composition du 1er quatuor de Ligeti. Ces esprits manipulent lampes et appareils électroniques afin d’envoûter le public à l’aide de leurs mélodies dissonantes
Mise en scène du quatuor n°1
de György Ligeti
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